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Créé le : 18/04/2008 17:02
Modifié : 02/07/2008 18:50

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N. Sarkozy : un an déjà! (et encore 9 ans ;-)) analyse de l'année :

23/04/2008 13:32

N. Sarkozy : un an déjà! (et encore 9 ans ;-)) analyse de l'année :


Un an déjà ! Après un été qui prolongeait la griserie d'une campagne triomphale, après un automne en demi-teinte, après un hiver décevant et un printemps de désolation où il a perdu en quelques semaines une vingtaine de points de popularité, Nicolas Sarkozy pourrait reprendre à son compte la formule d'Élisabeth d'Angleterre en 1992, quand les princes divorçaient et que le château brûlait : «Annus horribilis». Après quatre années d'ascension sans une faute, trois séries d'événements ont contribué à ce retournement digne d'une tragédie grecque avec fureur des dieux contre le succès des hommes. Nicolas Sarkozy est responsable des deux premières, la troisième est à sa décharge.

1) La vie privée, le style, la manière d'être. Yachts, Rolex et Ray Ban. Tout ce qui a été ramassé sous l'étiquette meurtrière de «bling-bling». Portrait paradoxal d'un président fulgurant en fashion victim. Dans le domaine privé au moins, la modernisation n'a pas marché. Chez ce réformateur plus intelligent que les autres, il n'y avait pas assez de cassoulet, d'hypocrisie, de bedaine. Pas assez de culture traditionnelle et de radical- socialisme à la Édouard Herriot. Au sommet du pouvoir, il est risqué de vouloir être heureux et de le faire savoir.

2) Les ratés incompréhensibles de la machine du gouvernement. Les lunettes, les familles nombreuses, la mairie de Neuilly, le souvenir des enfants juifs, les OGM, les sectes, la Villa Médicis. Les querelles subalternes au sein de l'exécutif. Les allers et retours et le rattrapage permanent de gaffes de débutant. Une prolifération de comités et de conseillers auliques en train de se tirer dans les pattes.

3) Le président n'a pas de chance. La baraka encore les dieux s'est changée en scoumoune. La crise financière. Le prix du pétrole. La récession en Amérique. La baisse du taux de croissance. Le dollar trop bas et l'euro trop élevé. Tout ce qui échappe au pouvoir de l'État et s'impose à lui du dehors. Réformer est toujours difficile, surtout en France. Réformer dans un contexte économique défavorable est une tâche infernale. N'importe qui, dans la situation du président, se heurterait aux mêmes problèmes.

Dans cette triple tempête existentielle, politique, économique, les esprits se déchaînent. On dirait qu'ils se vengent, après coup, auprès du président qu'ils ont élu de leur soutien massif au candidat triomphant. Au taux de participation record et à lamajorité substantielle succèdent les abîmes de l'impopularité. Ce sont les montagnes russes de la politiquemilitante.

 

Les livres sur Sarkozy envahissent les librairies

 

Les livres sur Sarkozy envahissent les librairies le moins qu'on puisse dire est qu'ils sont rarement élogieux. Le brûlot de François Léotard, Ça va mal finir (1), caracole en tête des meilleures ventes. À gauche, Laurent Joffrin, l'homme de «La Gauche» en voie de disparition et de «La Gauche» retrouvée, de «La Gauche» caviar et de «La Gauche» bécassine, n'y va pas avec le dos de la cuillère. Dans Le Roi est nu (2), toujours avec intelligence et avec une espèce de modération implacable, il attaque au canon. Sur l'usage des médias, sur l'argent, sur le retour de la religion, sur les réformes. Une de ses thèses, que je ne partage pas et qu'il avait déjà soutenue dans une récente et fameuse conférence de presse présidentielle, est que Sarkozy incarne à l'Élysée une restauration monarchique déguisée. Sur la forme, il voudrait que le président passe de la Rolex à la Swatch et qu'il se sépare de son portable. Sur le fond, il souhaite un retour aux institutions républicaines. Je me demande, mon cher Laurent, si elles sont aussi menacées que vous le dites.

Élevé dans la vive lumière de l'impressionnisme, biographe brillant de Morny et de Bernis, défenseur d'Omar et des prostituées, bon connaisseur de Drieu acculé au suicide et séducteur comme lui, Jean-Marie Rouart poursuit avec Devoir d'insolence (3) le chemin politique où le romancier des sentiments s'était avancé avec Mes Fauves. Les hommes et les femmes politiques, il les traite en romancier. Il retrouve en Sarkozy plus d'un trait de Giscard : le désir de plaire, l'activisme débordant, le goût de la réforme et de la modernité. Joffrin voit dans le président un monarque déguisé. Rouart lui adresserait volontiers le reproche juste inverse : la dévaluation du geste présidentiel : «Hanté par le spectre de Chirac et de son inaction, il risque, en ouvrant trop de chantiers en même temps et en s'exposant pour un oui ou pour un non, pour des causes vraiment secondaires, de banaliser une fonction qui, quoi qu'on en dise, garde un caractère magique, sacramentel, hérité de la monarchie.» Trop monarque, Sarkozy ? Ou trop peu ?

 

Violente tempête

 

motifs opposés, aussi maltraité par les uns qu'il avait été adulé par les autres qui sont d'ailleurs peut-être les mêmes , sommé de se réformer lui-même avant de réformer le pays, Nicolas Sarkozy, comme Juppé, comme Chirac, comme Jospin battu par Le Pen, comme Villepin, comme Royal, comme Bayrou, tous tombés dans un trou, comme de Gaulle lui-même, incomparable et incomparé, comme presque tous ceux que les Français ont élevé sur un pavois avant de leur jeter des pierres, Nicolas Sarkozy est emporté par la tempête. Il s'en serait bien passé. Et c'est pourtant une chance : c'est seulement dans la tempête que se forgent les hommes d'État. Nous sommes encore quelques-uns en France à penser que Nicolas Sarkozy a l'étoffe d'un homme d'État.

Cette tempête-ci est violente. Tout ce que Sarkozy a réussi est compté pour presque rien. Le chômage a baissé, mais tout le monde maintenant semble s'en soucier comme d'une guigne. L'Europe est remise modestement sur les rails, mais personne n'en parle plus.

On dirait qu'au terme de sa première année de pouvoir, après tant d'années d'ascension, le seul atout du président est la faiblesse d'une opposition dont les succès considérables camouflent l'indigence et peut-être le déclin. La fameuse réplique est toujours de saison : «Tu sais vaincre, malheureux, mais tu ne sais pas profiter de ta victoire.»

Il reste quatre ans sur cinq pour renverser la vapeur. La chance de Sarkozy est que la crise est arrivée assez tôt. Il aurait mieux fait de la précéder encore davantage. Il aurait dû, dès le début, promettre de la sueur et des larmes au lieu de promettre aux autres comme à lui-même du bonheur plein la vie. Cemallà est fait. Il faut maintenant poursuivre les réformes à la fois dans la crise mondiale et dans l'impopularité nationale. Voilà un vaste programme. C'est le prix à payer pour une place dans l'histoire.



Commentaire de titi (24/04/2008 11:18) :

Meme le drapeau est plus grd lol


Commentaire de tim (24/04/2008 11:19) :

dsl jai mis titi mais c moi en faite je suis allé trops vite dsl





extrait de l'Avare : aimer, sur ? mais...oui !

22/04/2008 10:04



ELISE : [...] à vous dire vrai, le succès me donne de l'inquiétude ; et je crains fort de vous aimer un peu plus que je ne devrais.

VALERE : Hé! que pouvez-vous craindre, Elise, dans les bontés que vous avez pour moi ?

ELISE : Hélas! cent choses à la fois : l'emportement d'un père, les reproches d'une famille, les censures du monde, mais plus que tout, Valère, le changement de votre coeur, et cettre froideur criminelle dont ceux de votre sexe payent le plus souvent les témoignages trop ardents d'une innocente amour.

VALERE : Ah! ne me faîtes pas ce tort de juger de moi par les autres. Soupçonnez-moi de tout, Elise, plutôt que de manquer à ce que je vous dois : je vous aime trop pour cela, et mon amour pour vous durera autant que ma vie.

ELISE : Ah! Valère, chacun tient les mêmes discours. Tous les hommes sont semblables par les paroles ; et ce n'est que les actions qui les découvrent différents.

VALERE : Puisque les seules actions font connaître ce que nous sommes, attendez donc au moins à jger de mon coeur par elles, et ne me cherchait point des crimes dans les injustes craintes d'une fâcheuse prévoyance. Ne m'assassinez point, je vous prie, par les sensibles coups d'un soupçon outrageux, et donnez-moi le temps de vous convaincre, par mille et mille preuves, de l'honnêteté de mes feux.



Commentaire de Lynxas (24/04/2008 19:06) :

Aujourd'hui, on pourrait presque inverser les deux roles... :)





Alexie...

19/04/2008 16:02

Alexie...


Cette larme sur mon visage est éternelle... Cette larme comme ton visage ne me quittera plus... Cette larme sera le gage de mon échec... Cette larme ne séchera pas, défile les jours, et cette larme comme un tatouage durera toujours...

 

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MARS 2007 :

C'est avec beaucoup d'émotions que je vais essayer d'écrire ce billet...Je précise bien, essayer. D'autant plus que c'est la première fois en 2 ans et près de 3 mois que j'évoque cette histoire publiquement. Mes amis la connaisse bien, mais nombreux malgré tout sont, même mes proches, ceux qui ne connaissent pas cet épisode de ma vie. J'ai toujours, par souci de pudeur, par souci de ne jamais me plaindre publiquement, gardé l'essentiel de cette histoire au fond de mon cœur. Seuls mes amis Thibaut et Geoffroy avec qui j'ai partagé ces moments savent vraiment ce qui s'est passé. Quels ont été mes énormes erreurs, la réaction d'Alexie, et la profonde tristesse qui s'est emparé de moi par la suite. J'ai mis de nombreux mois avant de refaire surface, mais j'ai réussi par le faire et j'ai réussi à toujours rester digne devant ceux avec qui je vis le +, mes parents, qui n'ont jamais su ce qui s'est passé. Je gardais tout intérieurement, j'en parlais seulement à mes amis. Etienne, que hélas je n'ai pas vu depuis très longtemps, était la aussi à l'internat. Merci à vous tous. Grace à vous, à votre amitié et à votre confiance, j'ai pu puiser au fond de moi même pour sortir la tête de l'eau et aujourd'hui être plus  fort, malgré la blessure qui restera toute ma vie dans mon cœur.

 

Pourquoi est-ce que je décide maintenant d'écrire ce billet ? Manquerais je à mes engagements que viens de rappeler ? Non, c'est juste que dans 3 mois, une fois que je serais parti, je ne verrais plus Alexie... C'est juste que le gros de ma souffrance est passé et que maintenant je peux en parler + facilement. C'est juste que j'ai envie de me dévoiler comme je suis à mes lecteurs, et cette histoire a marqué ma vie à tout jamais, et a sans doute des conséquences sur certaines choses.

A mon arrivée au lycée, je ne l'avais d'abord pas remarqué. Etant plongé dans un univers totalement inédit et inconnu, je me préoccupais + de me recentrer, de trouver mes repères et des amis. Finalement, je me suis très vite habitué au lycée et à l'internat malgré mes appréhensions. Mes amis furent vite trouvés dès le 1er jour avec Thibaut et Geoffroy au lycée, Etienne et d'autres à l'internat.

Et puis, un jour, ce fut une apparition qui fit l’effet d’une révélation. Quand je l'ai vu pour la première fois, un frisson me traversa le corps et me tétanisa. Impossible de bouger. Impossible de parler. Impossible de faire quoique ce soit à par la suivre du regard. On aurait dit un ange descendu du ciel, la Perfection faite femme au milieu de tant de simples gens et de nombreuses filles qui ne lui arrivaient pas à la cheville. Jamais, même dans mes rêves les plus fous, je n'avais vu une telle fille. Jamais je n'aurai pu imaginer du haut de mes 14 ans à l'époque qu'une telle beauté, mêlée à une élégance sans égale et à une grâce divine pouvait exister. Jamais. C'était impossible. Et pourtant... Cette fille qui venait de passer devant moi avec son air si mystérieux devait être celle qui m'apporterait à la fois le plus de bonheur, et en même temps le plus de souffrance. Celle qui me passera devant de cette manière durant 3 ans et qui à chaque fois, à chaque fois, me fera le même effet que la 1ère fois. Aujourd'hui encore, quand je la vois, je reste le même que j'étais à 14 ans, immobile et impuissant.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Aimer vraiment, ce n'est pas comparer...la femme qu'on aime de tout notre cœur, de toute notre âme, de tout notre être, n'a pas de comparatif possible...

 

 

 

En ce jour du 17 décembre 2004, un vendredi, je partais vers Paris avec Reynald et Jean-Gabriel pour l'exposition nationale des films amateurs. Notre film, LES PORTES DE L'ENFER, y avait été d'ailleurs sacré par la suite meilleur film amateur de l'année....Cette expérience cinématographique et tout  ce qui en découla fut un véritable bonheur, une grande expérience humaine, pleines d'enrichissements...

 

Je partais donc pour Paris et sur la route mon portable se met à vibrer...c'est un sms de Thibaut : "Eh pierrot!! Je suis avec la fille que tu kifes et elle s'appelle Alexie!!". Sur le coup j'ai crû que c'était une blague de ce cher Thibaut. Je ne voyais pas comment il avait pu se retrouver avec elle, et surtout, une fille qui s'appelle Alexie, il me prend pour qui?! Il ne va quand même pas me faire avaler ça!! Surtout qu'elle s'appelle Pauline!! Je l'ai entendu. Je réponds donc à Thibaut et il m'explique ensuite :"Je suis avec Clarenne il la connait et elle s'appelle vraiment Alexie!!Pauline c'est sa copine!! Tu veux son numéro?!". Bien sur que je le veux!!! Alors il me le donna.

 

Une fois en possession de son numéro que j'ai vite appris par cœur (et que je connais tjr !), je lui envoyai un message. Pas de réponse. Une heure après, toujours pas de réponse. Deux heures après, encore rien. Rien rien et rien. Je deviens inquiet, fébrile. Puis mon esprit se tourne vite vers notre exposition, l'installation de nos costumes, les transports dans Paris, les retrouvailles avec toute l'équipe, les projections dans la salle, les colloques, la soirée de samedi soir dans le 93...Mais par moment mon esprit s'évade, je pense à elle... Je l'appelle, le répondeur. Quelle voix....Tout simplement unique, douce, tendre, qui vous transporte le cœur de l'homme le plus dur qui soit.

 

Le dimanche soir, sur la route du retour, (la je commence à avoir du mal à écrire...) elle me répond.... (ça fait 5 minutes que je suis quasi bloqué la...c'est dur....) et de la s'ensuit une conversation, qui n'appartient qu'à moi, qui durera le temps du trajet. C'était au début des vacances de Noel. Durant ces 15 jours de vacances, j'aurai beaucoup discuté avec elle...j'étais sur un nuage....rien que ça, ça suffisait à me rendre infiniment heureux....je l'aimais tellement....c'était un instant unique....c'était comme si je volais, j'étais....amoureux fou, voila tout. Fou...jamais avant je n'avais eu cette impression, pas même avec Claire-Emilie, et je ne pense pas qu'avant longtemps encore je vivrais de tels moments.... j'ai connu beaucoup de filles depuis avec qui ça a plus ou moins marché mais aucune n'a été "à la hauteur" d'Alexie....Et bien que je ne sois jamais sorti avec, c'est elle qui m'a procuré le + de bonheur....Mais un bonheur de courte durée....

 

 

 

AVRIL 2007

LE COMMENCEMENT DE LA FIN D'UNE HISTOIRE QUI N'AVAIT JAMAIS COMMENCE...

 

 

Durant les 15 jours de ces vacances de Noel 2004/2005, je n'étais plus le mm Pierre-Yves. J'étais un Pierre-Yves constamment souriant, un Pierre-Yves qui se frottait les yeux parce qu'il avait le sentiment d'être dans un rêve, un Pierre-Yves de 15 ans fou amoureux d'une fille avec qui il avait des conversations par téléphone. Si peu et tellement à la fois...

 

 

 

 

 

Et puis ce fut la bourde. La très grosse bourde. L'erreur fatale. Emporté dans mon élan de rêverie, le 26 décembre j’envoyai un "vulgaire" sms (vulgaire dans le sens où c'était une déclaration par sms) disant que j'étais dingue d'elle, que je l'aimais. Inconscient !!! Forcement, elle n'a pas répondue en ce 26 décembre. Ni le lendemain. Mais, le 28, mon portable se met à vibrer... C'est elle !! Elle ne m'a pas oublié !

 

 

Réponse logique : "Ecoute, on ne se connait pas assez...tu as l'air sympa mais je vois pas qui tu es quand même...désolé". Et c'est seulement la que j'ai pris conscience de mon erreur. Mais il était trop tard. Mais si j'avais compris ma faute, j'étais loin d'en imaginer les conséquences...

 

 

Ce n'est que + tard que je compris comment il aurait fallu m'y prendre, mais je n'avais aucune réelle expérience en ce domaine. Mon histoire avec Claire-Emilie au collège avait eu bien trop d'importance pour moi à l'époque et je ne m'étais jamais posé les bonnes questions sur les bonnes manières.

 

 

 

 

 

Le jour du 1er janvier, je lui envoyai un sms pour lui fêter la bonne année. Aucune réponse. Jamais de réponse.

 

 

Le jour de la rentrée, le 4, j'étais soucieux. Ça allait être mon 1er face à face avec elle, ça allait être le moment de vérité, ça allait être le moment fatidique. De la journée, je ne l'ai pas vu. Ce n'est que le soir, en sortant du CDI à 17h40, que je l'ai vu...

 

 

Elle parlait à Cachou et il me montrait du doigt d'un aire de dire "tiens, c'est lui PY". Je n’osai pas aller la voir à ce moment là. Sans doute que ça aurait eu des conséquences pour l'avenir mais j'étais si tendu que je n'eu pas ce courage. Peut-être aurais je été la voir, peut-être alors aurait elle eu de moi un autre aspect que ma simple apparence physique...

 

 

 

 

 

Etant interne, je rentre donc le soir à l'internat. L'esprit tourné vers qu'elle, que pour elle, mais sans elle. Hugo et Mathieu le rappeur, mes 2 "supers" voisins, étaient ma seule compagnie dans la chambre. J'étouffais. A l'époque je ne connaissais pas trop encore Etienne, je n'allais pas lui parler de tout ça... J'étouffais. Je savais que quelque chose allait, devait, se passer bientôt. Mais quoi, et quand ?

 

 

Ces interrogations trouvèrent vite une réponse. Dans la soirée (je ne me souviens plus du moment exacte...ça devait être après 20h...oui, après 20h) je reçu un message d'Alexie. Je le lis rapidement, je ne lis que les principaux mots. Je ne peux y croire... Je le relis cette fois ci avec plus d'attention. Oui, j'ai bien compris, hélas. C'est cette triste vérité. Ce triste message à la fois si "gentil" et si dur...Ces mots sont restés gravés à l'intérieur de mon esprit, de mon corps, de mon cœur. Je ne les oublieraient jamais.

 

 

"Désolé, je veux pas te faire de peine mais je préfère qu'on arrête de se parler....c'est mieux comme ça...j'suis désolé. Alex."

 

 

Je me souviens de tout. Surtout de cette déchirure au cœur, de ce cri de douleur. Je revoie mon portable s'exploser contre le mur, la chaise voler, le lit retourné, ces larmes couler...

 

 

 

 

 

 

 

 

On peut penser que cette attitude était complètement démesuré et stupide car je n'étais même pas sorti avec, je ne lui avais mm jamais vraiment parlé. D'ailleurs peu de gens ont compris ce que j'ai ressenti. Je ne sais même pas au fond s’ils avaient idée de ce que je ressentais.....

 

 

Mais pourtant, cette douleur était bien réelle. Et elle l'est toujours quand je pense à elle, tous les jours, ou quand je la vois. Certes le temps et la maturité m'ont aidé à prendre le dessus sur le gros de ma souffrance, mais je crois que cette cicatrice est la cicatrice de ma vie....

 

 

 

 

 

JUIN 2007

Le lendemain, j’étais au lycée sans y être : présent physiquement, absent mentalement. Mon esprit, trop fortement touché par la déchirure du cœur, n’avait plus de présence.

Je fus complètement abattu. Je n’avais plus d’énergie, plus le moindre ressort pour relever la tête. Je ne mangeais plus, je ne parlais plus, je ne bougeais plus sauf pour marcher comme un zombi. J’étais à la limite même de ne plus me laver.

Cet état de « non-vie » dura bien 3 semaines. Puis petit à petit, mélange de désespérance et de « rebellisation » : 

Les cours que j’aimais devinrent insipides, les cours que je n’aimais pas, détestés. Des tensions  comme celles qui m’opposaient à M. Quentin mon prof d’Anglais devinrent de véritables conflits. Mes notes, de bonnes passèrent à mauvaises, pour devenir catastrophiques. J’ai failli redoubler…

A l’internat comme au lycée, je devins « rebelle ». Je me moquais des profs et des surveillants, je faisais le bordel à l’internat.

Je n’écoutais plus rien, de qui que ce soit. Je ne supportais plus mes parents, je ne supportais plus mes voisins de chambre à l’internat, je ne supportais plus le lycée aussi. Seuls mes amis Joe, Thibaut et Etienne avaient encore un peu d’intérêts à mes yeux.

Au rugby, je n’allais quasiment plus aux entraînements, et quand j’y étais, je ne jouais pas…ou en tout cas très mal. Les « rugbymen » du club ne le comprirent pas et ceci leur servit d’ « argument » pour commencer à m’en mettre plein la gueule…et pas que la gueule d’ailleurs… comme si j’avais besoin de ça en plus !

Je crois que le mot est approprié à la circonstance : je déprimais.

C’est la que j’ai commencé à aller plusieurs fois par semaine au bar ou acheter de la bière…c’est la que j’ai commencé à fumer aussi…et pas que du tabac… Quand j’y repense aujourd’hui, je me dis que tout ce comportement était complètement débile… que si aujourd’hui quelque chose de semblable m’arrivait avec une fille je n’agirais plus pareil… J’avais 15 ans, c’est dépassé maintenant…puis-je me dire… Mais voila, j’aimais Alexie. J’en étais complètement dingue plutôt. Et je ne m’attendais pas à une si forte et si rapide désillusion. Et dans ces cas la, on fait des choses qu’on ne pense pas faire lorsqu’on a toute sa raison…

Et on ne m’a pas vraiment aidé…remarquez, qu’est-ce qu’on aurait pu faire pour moi ? Je ne pouvais que m’en sortir par moi-même, car j’étais seul à pouvoir décider de casser cette dépression. Cependant, un peu de soutien ne m’aurait pas fait de mal… Mes parents, je ne leur en avais pas parlé (jamais d’ailleurs) et ils ne comprenaient pas. Mon comportement les agacés. Ce fut dur… J’avais le lycée et l’internat en horreur, je ne pouvais plus supporter la moindre autorité. Joe était la, mais il ne parlait pas de tout ça… Avec Etienne on en parlait, mais on était trop souvent interrompu par les autres de l’internat…Thibaut était toujours la…il a fait ce qu’il a pu… ils étaient la, eux. Ce sont des choses qu’on n’oublie pas…

 

 

 

Cet état intense de « crise » a duré environ 7 mois…jusque fin juillet…puis ce fut 15 jours de vacances sur le bateau… j’en avais vraiment besoin…j’étais franchement au bord du gouffre… Ces 15 jours firent l’effet d’un bol d’air. Je n’étais plus en apnée, je respirais enfin !

Même si la blessure était toujours la et devait rester toujours intense pour de nombreux mois encore (aujourd’hui encore ce n’est pas cicatrisé…mais j’ai appris à vivre avec…), ce fut un véritable tournant.

 

 

 

Car si la désillusion que j’ai évoquée fut un coup dur, la suite fut…innommable…






Aujourd'hui...

19/04/2008 15:59



J'ai tant écris par le passé...tant effacé ensuite...et plus tellement de temps aujourd'hui... mon concours est maintenant dans 2mois 1/2. le stress monte petit à petit...et si je ne l'avais pas? ce serait l'écroulement...j'ai tout misé la dessus. j'en ai fais un point d'honneur. Je n'ai jamais redoublé et l'échec pour moi serait si dure...

Scolairement j'ai toujours fait en sorte d'avoir suffisament de points pour passé à l'année suivante. Ce qui m'a permis de sauver la face au moins dans ce domaine...ce qui n'est pas le cas dans tous...comme l'amour... si cher à mon coeur pourtant. Ah que c'est difficile!

La journée, ça va...on travail, on se bouge, on pense à autre chose pour combler le vide. et puis viens le soir...la nuit...le froid de la solitude ; l'angoisse du temps qui passe ; la peur de l'échec. Mille questions qui se bousculent dans ma tête...impossible alors de dormir. Et le matin n'en est que + dur.

voici résumé en qlq lignes ma vision du moment, qui dure depuis un certain temps en faite...si ce n'est que je ne vois plus que très peu mes amis, que certains disparaissent... et que le temps des franches rigolades est terminé...que désormais, place au travail, pour réussir, et à la politique, pour monter... mais l'Amour, lui, ne change pas...toujours aussi complexe...

 Cela dit je tiens à préciser que la vie reste évidemment pour moi, un cadeau. Elle n'est certes pas rose...il y a biens des souffrances...certaines, trop fortes, passées sous silence... mais je ne peux et ne veux surtout pas me pleindre. Ce serait une honte même. Pour la simple et bonne raison qu'il y a des centaines de millions d'individus sur terre qui ont mille raisons d'être bien + malheureux que moi!!! Sans forcement penser au petit africain qui meurt de faim, au tibétain humilié et à la femme bafouée dans certains pays du Moyen-Orient, mais simplement, à côté de nous....

 

 

En faite je voudrais exprimer comme avant ce que je ressens au + profond de moi, avec poésie, du moins un certain lyrisme. mais je n'en ai plus l'envie. l'impression qu'un sentiment de pudeur, prend le dessus. un supplément de maturité? une vision du monde qui change, qu'on est hélas souvent mal entouré, et qu'il vaut mieux silence garder ? peut-etre de ça, certainement, d'autres choses aussi... en définitive, je crois que petit à petit, la lueur de l'espoir d'amour s'éteint...






Connais-toi...

18/04/2008 21:58

Connais-toi...


“Connais-toi toi-même” disait l’autre. Et il avait raison. Se connaître soi même, c’est essentiel, parce que c’est ce qui permet d’avancer. Cela dit, il faut aussi comprendre le monde qui nous entoure, pour être certain d’avancer dans la bonne direction.

Le développement personnel passe inévitablement par la connaissance, la compétence et l’information. L’ignorant est comme celui qui avance à taton dans une pièce sans lumière. Il ne sait pas où il est, il ne sait pas où il va, il trébuche sur tous les obstacles et tourne en rond sans arriver nulle part.

En revanche, celui qui sait est comme éclairé. Il sait ce qu’il veut. Il sait ou il va, quelle est la route à suivre, et quels obstacles éviter

Connais-toi toi-même

Il est important, il est vital de se connaître soi même. Quels sont vos pouvoirs et vos limites ? Quelles sont vos valeurs ? Quels sont vos principes ? Qu’attendez vous de la vie ? Que voulez vous ? Tant qu’on ne sait pas vers quoi l’on veut aller, à quoi bon avancer ? Emprunter des chemins au hasard n’est il pas le meilleur moyen de se tromper de route, et de se perdre ?

Si je vous demande : “quelles sont vos plus grandes valeurs dans la vie ? Quels sont vos plus grands principes ?”, serez vous capable de me répondre du tac-au-tac, sans réfléchir ? Avez vous une liste de buts, quel est le sens de votre vie ?

“Connais toi toi-même”, nous dit Thalès de Millet, injonction reprise par le philosophe Socrate. Mais comment faire ? Et bien, méditez, pensez à vous même. Aimez vous et regardez vous. Il existe de nombreux moyens pour mieux faire connaissance avec soi même.

Pourquoi ne pas pratiquer un art martial ? En règle générale, le sport est un bon moyen de découvrir ses facultés, et de repousser ses limites. Vous pourriez également tenir un journal intime. Notez-y ce qui vous semble important, et relisez-le de temps en temps. Pas trop souvent, surtout, pas plus d’une fois l’année. Ainsi, au fil des ans, vous pourrez constater vos progrès.

Dans l’ensemble, pour mieux se connaître, il faut s’aimer. L’estime de soi, c’est important. Quand on s’aime, on se regarde, on s’observe. Pas seulement en se regardant dans un miroir, mais en général. Il n’est pas question de narcissisme, ni de complaisance, mais de franchise. Aimez vous, regardez vous, observez vous, réfléchissez à vos actes.

Comprendre le monde qui nous entoure

Se connaître soi même, c’est bien. Un capitaine ne peut naviguer s’il ne connait pas son bateau. Mais cela ne suffit pas pour arriver à bon port, encore faut-il connaitre la mer.

Mais il est également important de connaître votre environnement. De comprendre le monde qui vous entoure. La compréhension amène la compassion. L’ignorance entraîne la peur, la xénophobie, le racisme.

L’être avisé et son environnement ne font qu’un. L’Homme fait partie intégrante de l’environnement, il agit sur lui, et en subit les conséquences. Dans nos contrées, malheureusement, la nature est considérée comme une adversaire qu’il faut maîtriser, plier à sa volonté, mettre à sa botte. Et l’Harmonie, bordel !?

Tâchez de comprendre le monde qui vous entoure. Vivre sans comprendre le monde, c’est se retrouver dans un cockpit d’avion sans savoir piloter. On peut appuyer sur quelques boutons au hasard, en espérant qu’on ne déviera pas trop de son plan de vol, et surtout qu’on ne s’écrasera pas.

En bref, je pense qu’il faut apporter beauoup d’importance à l’information. La VRAIE info, celle qui vous rend plus intelligent et vous permet de comprendre le monde. À ne pas confondre avec l’info des journaux télévisés qui vous foutent le cafard !!

Informez vous ! Lisez les journaux (en fait, des journaux indépendants, en France, il n’y en a pas des miliers). Débatez ! Réfléchissez ! Allez à des conférences et des expositions ! Et pourquoi pas, donnez des conférences ! Lisez ! Cultivez vous ! Banissez la télé, et les loisirs qui ne vous demandent que d’être passifs ! Poursuivez des études, même en candidat libre, formez-vous et soyez autodidactes ! Développez vos compétences ! Acroissez votre savoir et votre culture générale ! La connaissance est une formidable source de richesse.

Si vous développez votre savoir, vos connaissances, votre compréhension du monde et de vous même, vous n’en tirerez que du bon. De nouvelles possibilités s’offriront à vous, votre personalité ne pourra qu’évoluer dans le bon sens, vous accéderez à une plus grande indépendance d’esprit, vous serez plus ouvert, plus libre et plus heureux ! Tout ça !






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